« Le fil conducteur de « Enchevêtrement » implique une nouvelle recomposition entre la photographie et une dynamique dans l‘espace. J’ai cherché – en assemblant ou en détachant des figures corporelles – à tisser de nouvelles variations chorégraphiques pour aller vers une « Photochorégraphie ». De mouvements corporels, j’ai scénarisé, à mon tour, leurs postures dans une nouvelle gestuelle.
Ces suites de plans peuvent être interchangeables à l’infini, et je les ai faites évoluer dans la manière d’installer les photos ; même si j’ai souhaité un certain ordre, ces scènes questionnent sur l’interchangeabilité.
Le langage du corps, n’est-il pas comme celui de la parole, une ouverture sur l‘imaginaire avec un double regard sur le monde ?
La danse s’exprime, au delà du corps, dans l’esprit, le coeur et l’âme. »
Elisabeth Joly
Première Unité de 20 photographies sur fond de velours, format de chacune des photos : 24 x 30cm
Les deuxième et troisième unités, chacune de 18 photographies sur fond blanc, format de chacune des photos : 18 x 24cm
Les figures graciles, comme disloquées, dessinent un nouveau sujet.
Enchevêtrés, cent corps surréels, habitent en poésie, l’espace.
Vitale Inspiration, déclamation, la danse est mouvement et scansions
L’aire des je s’élargit, et des nous, sensibles et graves, interrogent la place
Le geste ample, recompose la forme,
Le ventre de l’image, a comme digéré l’homme.
Emmanuelle Roux ©2015
A gauche : la quatrième unité de 18 photographies sur fond blanc, format de chacune des photos : 18 x 24cm. A droite : un des cinq grands formats : 120 x 150cm